1. Communiquer et sensibiliser

Discuter avec son enfant dans un contexte ouvert et bienveillant sur les façons de faire et les comportements à privilégier sur Internet est de mise :

• Échanger avec son enfant sur sa conception qu’il se fait d’Internet: C’est quoi Internet? Comment ça marche? À quoi ça sert?
• S’intéresser à ce que l’enfant vit à travers son utilisation du numérique : Qu’est-ce que tu as fait? À quoi as-tu joué? Avec qui? Est-ce que je peux voir? L’idée ici n’est pas que l’enfant se sente interrogé mais bien qu’on porte un intérêt à ce qu’ils font, aiment et apprennent.
• Partager des discussions ou des anecdotes d’utilisations non appropriées d’Internet : Penses-tu que c’est correct de faire ça? Pourquoi? Quelles en sont les conséquences?
• Parler de citoyenneté et d’identité numérique : Est-ce que je suis la même personne dans la “vraie vie” et sur Internet? Si je croisais quelqu’un que j’ai connu sur Internet, est-ce que je serais la même personne hors de l’écran?
• Inviter l’enfant à venir discuter dès qu’il en a envie, ressent un malaise ou est témoin de quelque chose d’inapproprié.
• Oser déconstruire les tabous, même lorsque nous sommes moins à l’aise avec certains sujets de discussion, comme la sexualité, la violence, la drogue, l’identité de genre...

2. Se faire mutuellement confiance

La confiance tant envers soi comme parents qu’envers son enfant, jumelée à la bienveillance, est essentielle à cultiver dans le foyer familial par rapport à l’usage des appareils numériques. Cette confiance peut se bâtir par le respect des règles de conduite sur Internet, quant à la durée d’utilisation, l’entretien des appareils, le climat lors de son expérience sur le web ainsi que par la mise en place d’une atmosphère d’ouverture et de confiance qui règne entre les membres de la famille. Trop souvent, nous oublions que nous avons tout en nous pour soutenir de la meilleure façon qui soit notre enfant. Trop souvent, nous n’osons peut-être pas écouter cette petite voix en nous nous souffler les réponses qui semblent si difficiles à trouver. Parfois, la réponse est sous nos yeux. Parfois, notre intuition nous propose d’aller demander de l’aide extérieure et c’est parfait ainsi. Osons nous faire confiance!

3. Observer les indicateurs de bien-être de son enfant

Notre cœur au sens figuré et au sens propre du terme est très puissant. Il est le siège de notre petite voix, celle qui sait. En nous connectant à notre intuition, il nous sera possible de ressentir lorsque quelque chose va plus ou moins bien chez notre enfant. Nous pourrons aussi remarquer certains changements lorsque l’utilisation d’Internet ne lui procure plus de bien-être, ou crée même un mal être chez lui. En nous connectant à notre cœur, nous vivrons certainement des émotions et c’est normal : Tout parent souhaite le mieux pour son enfant. 

À nous de créer l’espace requis pour vivre ces émotions, laisser notre enfant vivre les siennes et revenir ensemble une fois la poussière retombée afin d’apprendre et de grandir au travers de tout ça. D’autre part, nous pouvons vivre de magnifiques expériences qui nous permettent de bâtir une belle relation avec notre enfant tout en lui offrant l’occasion de s’épanouir et de développer un potentiel qui lui était peut-être inconnu jusqu’à maintenant.

Être un parent à notre ère est un grand et magnifique défi à relever. Autant les opportunités de créer sa vie idéale sur mesure sont nombreuses, autant il est primordial de développer et mettre à profit les compétences nécessaires à l’utilisation, la compréhension et la création grâce aux outils numériques dont nous disposons. Notre gros bon sens est notre meilleur allié afin de veiller au bien-être de notre enfant dans son expérimentation de l’aspect numérique de sa vie.